Elles visent à écouter, visualiser, cartographier, répertorier, préserver, restaurer, transmettre, créer l'identité sonore des territoires
À chaque territoire, qu’il s’agisse d’un village ou d’une ville, d’un port ou d’une vallée, d’une région ou d’un district, etc., est attachée une empreinte sonore caractéristique, une signature acoustique familière aux oreilles de la communauté d’habitants qui y vit et s’y reconnaît. Ainsi, au-delà des paysages, l’empreinte sonore forge l’identité, “l’esprit des lieux”.
Le son met en matière un espace, il caractérise une communauté ; et l’on peut même affirmer qu’à sa façon il engendre un territoire.
Il est essentiel que tout territoire – une commune, une métropole, un département, une région, voire un pays tout entier – établisse sa “carte d’identité sonore” en s’attachant à repérer, à sélectionner et à préserver ce qui, au plan auditif, fait sa spécificité. Car le son, non seulement contribue au sentiment d’appartenance des habitants, mais il s’adresse aux visiteurs en participant à forger l’identité d’un territoire, à exprimer sa singularité.
Lou Canoun de Miejour
Nice, Plage des Ponchettes - Le canon de midi 01.11.19
Murray Schafer, inventeur des “paysages sonores” (soundscapes), a été le premier à parler d’empreinte sonore (soundmark). Dans son livre “Le paysage sonore” en 1979, le compositeur canadien expliquait : “L’empreinte sonore, spécimen unique, mérite de faire date au même titre qu’une symphonie de Beethoven. Son souvenir ne doit pas être effacé par le temps. Que serait Salzbourg sans le Salvatore Mundi, Stockholm sans le carillon du Stadshuset, Londres sans Big Ben ?”. Habitant de Vancouver, dont il enregistrait le son de l’océan et dont il louait celui de la fameuse corne de brume, il ajoutait : “certaines empreintes sont monolithiques, imprimant leur marque sur une communauté tout entière”.
À chaque territoire, qu’il s’agisse d’un village ou d’une ville, d’un port ou d’une vallée, d’une région ou d’un district, etc., est attachée une empreinte sonore caractéristique, une signature acoustique familière aux oreilles de la communauté d’habitants qui y vit et s’y reconnaît. Ainsi, au-delà des paysages, l’empreinte sonore forge l’identité, “l’esprit des lieux”.
Le son met en matière un espace, il caractérise une communauté ; et l’on peut même affirmer qu’à sa façon il engendre un territoire.
Il est essentiel que tout territoire – une commune, une métropole, un département, une région, voire un pays tout entier – établisse sa “carte d’identité sonore” en s’attachant à repérer, à sélectionner et à préserver ce qui, au plan auditif, fait sa spécificité. Car le son, non seulement contribue au sentiment d’appartenance des habitants, mais il s’adresse aux visiteurs en participant à forger l’identité d’un territoire, à exprimer sa singularité.
Lou Canoun de Miejour
Nice, Plage des Ponchettes - Le canon de midi 01.11.19
Murray Schafer, inventeur des “paysages sonores” (soundscapes), a été le premier à parler d’empreinte sonore (soundmark). Dans son livre “Le paysage sonore” en 1979, le compositeur canadien expliquait : “L’empreinte sonore, spécimen unique, mérite de faire date au même titre qu’une symphonie de Beethoven. Son souvenir ne doit pas être effacé par le temps. Que serait Salzbourg sans le Salvatore Mundi, Stockholm sans le carillon du Stadshuset, Londres sans Big Ben ?”. Habitant de Vancouver, dont il enregistrait le son de l’océan et dont il louait celui de la fameuse corne de brume, il ajoutait : “certaines empreintes sont monolithiques, imprimant leur marque sur une communauté tout entière”.